Retour express!

     Nous retrouvons notre ami le serial dragueur le week-end même. De retour dans sa ville du sud pour récupérer nombres affaires oubliées telles que...des menottes !

Dossier #2…. Semaine du 25 au 31 août, week-end de retour:

-nom de la victime : Anna

-lien avec le suspect : bar/ beuverrie

-rencontre avec le suspect : 6H avant les faits

-lieu du crime: appart' du frère du suspect

-heure du crime : entre 7 et 12H...du matin

    Mais qui dit passage dans la famille, dît forcément sortie en famille. Et c’est avec son ami et fidèle cousin Dirt -surnommé aussi « la machine »- que notre personnage décida naturellement de « s’enjailler » comme disent les jeunes. Le début de soirée est paisible dans leur Irish pub habituel. Or l’ambiance n’étant pas au beau-fixe, nos deux acolytes vont se rabattre sur un bar déjà évoqué dans un autre article (cale de bateau).

      Une fois entrés, notre anti-héro s’aperçoit qu’un groupe de filles est bien plus attrayant que les autres et ne tarde pas à leur adresser la parole. Il va même jusqu’à défier une des filles en battle de danse. La petite bouge bien et c’est ce qui charme tout de suite notre ami. Cependant, n’écoutant que son courage -ou son attrait pour les jupes-, il préfère par la suite parler avec sa copine qui est tout à fait apprêtée pour attirer son regard. Or, nonobstant l’échange cordial, il apprend qu’il lui a déjà parlé sur adopte il y’a plus d’un an. Bien qu’il y ait eu prescription, Ace se demande s’il n’a pas déjà grillé ses chances…

     N’écoutant que son courage –ou ses calculs de rentabilité-, il fît marche arrière pour parler à la danseuse. Après quelques échanges d’amabilité avec cette étudiante en STAPS, il l’emmène de nouveau danser avec des intentions toujours très honorables…bien que pas très catholiques ! Les corps se rapprochent et un long baiser s’en suit dans la foulée. Après coup, Dirt –lui aussi ressortissant de STAPS- lui expliqua que la petite avait un copain. Il lui précise aussi qu’il en a profité pour se rapprocher de la petite à la jupe et qu’il aimerait avoir la primauté pour celle-ci. Dans sa grande bonté, le deal est accepté par le grand cousin.

     Certaines personnes du groupe se décidèrent à partir. La petite troupe se retrouve donc dehors et nos deux PUA sont aux premières loges pour aider à la décision de la suite de la soirée. La STAPSienne décide de partir avec ses amies. Seule « minijupe indécente » et une de ses amies veulent continuer la soirée avec les jeunes hommes.

Après moult tractations ils se dirigent vers le bar fétiche des deux cousins et après quelques temps, Dirt comme Ace arrivent à leur fin assez facilement. Mais cette joie de goûter aux lèvres n’est que la première étape de leur plan machiavélique. Oui, Ace n’est là que pour le weekend et il n’est pas ici pour jouer aux billes. Après être allé dans une petite boite qui fait after, la proposition d’un réel after est de mise. Mais où faire cela ? Depuis son entrée en école de commerce, Ace n’a plus son appart’ sa garçonnière. Mais son petit frère étant entre temps devenu grand, il a maintenant son propre petit appart qui se trouve à deux pas de là où habite Dirt. L’after est donc proposé et une bouteille de rosé débouchée dans la foulée. Il est près de 6H du mat’ et, bien qu’Ace et Dirt aient vainement tenté de lancer un semblant de plan à 4. Les filles décident qu’il est l’heure de partir. Dirt ayant senti qu’il ne pourrait aller plus loin avec madame miniskirt, il propose de sortir en premier et de laisser, Ace et sa copine histoire qu’ils puissent se faire des adieux dignes de ce nom.

       A peine avaient-ils franchi le pas de la porte qu’Ace faisait monter la petite à cheval sur lui. Pas de chance, elle aussi avait une jupe…et sans collants ! En deux temps trois mouvements Ace baissa ce qui enfermait ses attributs masculins et mis une capote sans crier gare ! Ça y est, il était en elle sans même qu’elle n’ait eu le temps de s’en rendre compte. Ace se demandait s’il n’avait pas supposé un peu hâtivement de son consentement, même si elle n’avait apparemment pas l’air de vouloir l’arrêter pour autant. Le mâle la porte et la met sur le bureau et après seulement quelques vas-et-viens ils sont stoppés par le coup de fil de sa copine qui demandait ce qu’ils attendaient. Nos deux libertins conviennent donc de raccompagner sa copine, de passer chez elle pour prendre des munitions en latex, et de revenir à leurs petites affaires dans la foulée. Ils l’ont fait quatre fois avec quelques pauses, notre ami la ramena à un arrêt de bus une fois midi passé. 

       Prenant le bus, seule, alors qu’elle venait de faire une nuit blanche. Complètement décalée alors que beaucoup sont en repas de famille un dimanche à cette heure-ci. Elle ne savait quoi penser de tout ce qui s’était passé. La seule chose dont elle était sûre, c’est qu’elle ne regrettait rien…bien qu’elle ait été séquestrée le temps d’une nuit, elle n’avait plus connu ce sentiment de liberté depuis longtemps. 

       Le ravisseur, quant à lui, continu son petit bonhomme de chemin, il rentre dans le froid en cette fin de weekend mais est déterminé à ne pas s’arrêter là…