Mais qu’est-ce
que le « social proof »?
C’est tout simplement le fait de connaître nombre de personnes. Les personnes qui ont un bon social proof pourront connaître au moins deux ou trois personnes dans le lieu de sortie. Après, si vous le développez un peu, vous pouvez aller jusqu’à connaître la moitié du bar/boîte, voir au-delà pour les personnes qui squattent spécialement certains lieux et qui, par conséquent, sont amenés à fréquenter souvent les même personnes.
C’est tout simplement le fait de connaître nombre de personnes. Les personnes qui ont un bon social proof pourront connaître au moins deux ou trois personnes dans le lieu de sortie. Après, si vous le développez un peu, vous pouvez aller jusqu’à connaître la moitié du bar/boîte, voir au-delà pour les personnes qui squattent spécialement certains lieux et qui, par conséquent, sont amenés à fréquenter souvent les même personnes.
Bon
maintenant on sait ce que c’est… mais à quoi ça sert exactement le social proof ?
Beaucoup ne
comprennent pas la relation qu’il y a entre social proof et séduction, et
pourtant ! J’avancerai presque que sans social proof, aucune séduction n’est
possible... Heureusement, dans les faits le sort n’est pas aussi cruel avec les
asociaux ! De plus, si nous sommes dans une contrée lointaine, esseulés de
tous nos contacts, sommes-nous dans une impasse sexuelle ? La séduction
peut-elle tout de même opérer sans avoir ses repères relationnels ?
Je m’en vais
donc vous conter ma récente expérience sur Dijon. En effet, j’ai dû récemment
faire un tour de France dans le cadre de mes études pour pouvoir intégrer un
des établissements me convenant le mieux en terme de beuverie et de carrière
professionnelle. Ce périple me mena à Dijon, terre de Bourgogne connue pour…ses
vaches ! Enfin, pour tout vous dire je n’y étais jamais allé et pour moi,
la bourgogne était truffée de consanguins qui vivaient dans des fermes !
Or, lors de
mon trajet en train pour rentrer dans ces terres inconnues, l’idée nous
traversa l’esprit (mon coéquipier de voyage et moi-même) d’utiliser le site « adopteunemec »
comme d’une agence immobilière. Ah oui, aurais-je oublié de préciser que l’établissement
Dijonnais n’avait plus de place pour accueillir leurs aspirants étudiants.
Deux heures
de trajets et quelques charmes plus tard, mon pote avait trouvé une âme
charitable pour l’héberger. Bon il n’avait pas chipoté sur la qualité de son
hôte, comme on dit : « c’était du lourd ! ». En attendant, il avait trouvé lui. En réalité, ce n’était pas le seul à avoir trouvé. Oui moi
aussi j’avais trouvé un logement. Mais c’était à 20 minutes de Dijon, la fille
ne venait pas me chercher ni me ramener…et petit détail qui a son importance :
la bougre souhaitait organiser un plan à trois avec son mari ! Tous des
consanguins, j’en étais sûr !!
J’ai donc
prétexté ne pas pouvoir me déplacer.
Heureusement en arrivant à la gare, j’ai pu parler avec une fille de l’école qui logeait déjà des étudiants et qui me proposait le canapé. Première nuit sur Dijon assurée, mais là n’était pas le plus important. En effet, qui dit première nuit dit première sortie. Et là le social proof m’a cruellement manqué. Même si je me suis efforcé de parler au maximum avec ceux de l’école, il n’en restait pas moins vrai que j’étais un petit inconnu aux yeux de beaucoup…ce qui ne rassure en rien la gente féminine en place. Seuls les autres étudiantes dans le même cas que moi étaient ouvertes à un quelconque rapprochement. D’ailleurs je me souviens avoir démarché un groupe de deux dont une buvait mes paroles. Au cours de la soirée nous avions décidé que nous nous marierons le lendemain à l’école. Vu qu’elle devait passer ses oraux le lendemain, je l’imaginais déjà en petit tailleur énervé ainsi que le viol qui allait en découler.
Malheureusement je me suis levé à midi, je ne l’ai donc pas croisée même si sa recherche ne faisait pas partie de mes priorités. Oui, ce qui me préoccupais plus était où j’allais passer la nuit, et mes recherches sur adopte commencèrent à payer. Une petite étudiante infirmière de Dijon accepta de me prêter un matelas pour la nuit. Me voilà donc à 21H perdu je ne sais où à Dijon en train de chercher son appartement. Mon hôte d’une nuit m’accueille bédo à la main avec de la minimale en fond sonore. C’était pas mal partit, surtout que celle-ci avait un physique plutôt agréable à regarder -les photos n’étaient pas trompeuses-. Elle m’annonce alors qu’elle devait se rendre à une crémaillère mais qu’elle ne se sentait pas d’y aller pour éviter de se coucher trop tard au vu de son heure de levé. Ok, je lui propose donc de se caler avec une petite bouteille dans son appart et de passer une petite soirée tranquille chez elle. Elle accepta sans sourciller et nous voilà donc à une alim’ devant le rayon alcool. Là rentre alors mon vice de lui proposer de prendre des bières pour lui « mettre la fessée » au jeux d’alcool que j’aime à pratiquer : le caps’. Elle, pas impressionnée pour un sous relève le défi ; j’en profite alors pour glisser qu’on mettra donc un enjeu. Les canettes de bière posées au sol je lui dis donc qu’à chaque partie perdue un vêtement devra être ôté. La sentence passa vite à deux habits vus le nombre restreint de bières à disposition. Je me retrouva donc torse nu chez cette brave inconnu et elle en soutif…elle a triché car elle a compté un bracelet en tant qu’habit et devait donc se retrouvé en soutif culotte. Que nenni, cette vision viendra plus tard dans la soirée...
Nous allons
donc nous coucher et une bagarre, un peu entraînée par mes provocations
verbales, se mis en branle une fois la lumière éteinte. En plein milieu de la
bataille je réussi à l’immobiliser et j’en profitais pour l’embrasser. Ceci
plusieurs fois mais la petite ne se laissait pas avoir et reprenait les
hostilités par des pincements ou autre coups de coussins. Au bout de la
troisième fois j’en ai eu marre et décidai de dormir. Je commençais donc mon
rituel pré-nuptial en lisant quelques articles sur le téléphone mais la bougre
vint une fois de plus troubler mon calme par un coup de coussin. Bon ok petite,
toi tu ne veux pas dormir…je ne suis pas contre raccourcir un peu plus ma nuit
mais il va falloir assumer !
Je me
projette donc sur son lit la rouant de coups de polochons pour ensuite l’embrasser
une nouvelle fois et dans la foulé la toucher de manière à sexualiser cette
interaction. Elle est cette fois devenue moins farouche et commença à se
laisser faire…s’en est suivi des ébats dont je vous passerais la perversité ;)
Le lendemain
les au-revoirs ont été plus que succincts et mon message de remerciement resta
sans réponse. Tant pis, je me suis éclaté pour une nuit et je pense ne jamais
la revoir…
Deux jours
plus tard, mes oraux enfin passés, nous étions à un before chez une fille de l’école
chez qui beaucoup étaient invités, mais le ratio homme/femme était loin de me
convenir. Heureusement, nous nous dirigeâmes vers une dite boîte en milieu de
soirée. Après ces quelques jours de présence à l’école, j’avais maintenant
quelques connaissances et donc un social proof plutôt défendable pour quelqu’un
nouvellement arrivé. Je pouvais donc librement aller de groupe en groupe tout
en démarchant les quelques filles qui traînaient dans la boite. Là j’ai pu
commencer une sexualisation avec une petite michto dijonnaise sur la piste de
danse et avec une étudiante aspirante coup sur coup. La michto une fois isolée
a fait la difficile disant qu’elle n’était « pas une fille facile ».
Je lui dis « embrasses moi maintenant sinon je pars ». La petite
répondit par la négative, et comme promis, je repartis sur la piste pour
danser. Une fois sur le podium et quelques minutes plus tard, je vois michto
revenir, se mettre face à moi, s’agripper au col de ma chemise pour me tirer et
me voler un baisé. Evidemment beaucoup de mecs rencontrés auparavant au before
étaient sur le cul, mais mâle alpha oblige, je restais digne en faisant mine
que c’était tout à fait normal. Pas peu fier de ma récente « victoire »,
je me tournais alors vers l’aspirante étudiante, et après quelques pas de danse
sur le podium avec elle, la trouvais dans mes bras pour une session de bouche à bouche. J’ai
ensuite retrouvé ma michto histoire de la plaquer sur le pilier centrale de la
piste de danse afin de montrer aux filles de l’écoles qu’elles avaient eu tort
de ne pas vouloir plus avec moi, car me voir dans cette position avec une
personne du sexe opposé fait évidemment grimper ma côte en flèche.
J’appelle ça
la « Théorie du bar » :
-si vous
rentrez dans un bar vide, vous vous dites que ce bar est nul et ne cherchez même pas à boire un verre, vous vous cassez et vous avez bien raison.
-si vous
rentrez dans un bar plein, tellement qu’il est plein à craquer, tellement que vous ne
pouvez pas vous installez. Vous vous dîtes que vous allez changer de bar mais
qu’il faudra revenir dans ce lieu car il a l’air vraiment d’être au top.
Les filles
se disent pareil en ce qui concerne les mecs. C’est pourquoi l’image du tombeur
beaugoss ne perd jamais de sa superbe. Certes il sort avec plein de filles…mais
qu’est-ce qu’il a pour en avoir autant ? Ce mec doit vraiment être une
tuerie et j’aimerais bien savoir ce qu’il a en plus. Voilà ce que se dit une
fille la plupart du temps quand elle dit que tel ou tel mec est un gros
dragueur.
Cette
parenthèse fermée, pour en revenir au social proof, quelle est l’idée à retenir ?
Un séducteur
reste un séducteur. Même quand la localité n’aide pas à la démonstration de son
social proof, il est toujours à même de trouver des subterfuges pour passer
outre. Ici, j’ai pris quelqu’un qui ne m’a pas vu en milieu social sur Dijon,
et entre 4 yeux, la donne est toute autre.
Ensuite, on
voit bien que le développement du social proof m’a permis lors du dernier soir
d’en jouer et de faire monter ma côte. Comment ?
Déjà le
cercle social rassure les personnes qui ne nous connaissent pas : « ah
il a des amis ! ça va ce n’est pas un vieux pervers ». De plus, cela
dénote d’un côté ouvert que tout le monde a envie d’avoir sans réellement y
parvenir (la société pousse à l’individualisme et à la création de clans assez
difficile à intégrer).
Enfin, quand une fille vous voit parler à tout le monde,
elle se dit qu’il est normal qu’on aille lui parler. Différemment, quelqu’un
venant parler uniquement à la fille qu’il a en vue est tout de suite grillé. La
belle saura que ce n’est pas par pure philanthropie que cet échange a lieu mais
que le gus attends forcément quelque chose d’elle (des prestations sexuelles ? :) ).
Au fait,
pour la petite histoire, mon pote a en effet dormi chez une fille qui attendait
des prestations en nature en échange…et au vu de son physique un peu
repoussant, il a préféré assurer le coup en prenant une pilule dont il a le
secret pour avoir une érection de taureau. Mal lui en a pris, car après un
petit « chauffage » dans les règles de l’art, elle lui a dit qu’elle
ne se sentait pas de le faire avec un inconnu. Comme quoi, ces pilules…faut pas
les prendre.
Ah oui et j’oubliai !
J’ai trouvé plus consanguins que les Bourguignons…c’est les écoles de commerces !
A bon
entendeurs, j’espère que l’année prochaine je changerai la donne.
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