jeudi 11 septembre 2014

Cet été...tout baigne!!

       

Nous sommes à la mi-juin, j’ai passé mes concours écrits pour les écoles de commerces et profite du temps libre laissé jusqu'aux oraux pour me faire un peu d’argent en vue de payer ces écoles élitistes plus que gourmandes. Je m’envoie donc en restauration.



Déjà ça paie bien, et puis étant sur la côte d’azur, je me disais que les rencontres avec les touristes allaient aller bon train sur la terrasse. Et force était de constater que je m’étais lamentablement trompé…tout du moins au cours de cette mi-saison. En effet, je faisais des horaires de psychopathe sans même avoir le temps de parler à une jolie fille de passage dans le coin ; et tout ça payé au lance-pierre quand on regarde le taux horaire. J’avais donc prévenu le patron que je ne ferai pas la saison et il m’avait quand même demandé de travailler pour lui jusqu’à la fête des mères. C’est-à-dire quelques jours avant mes oraux. Que nenni, j’accepte ! J’ai besoin d’argent et en plus la bouffe est bonne. L’avenir me donnera raison quand quelques temps plus tard, l’ensemble de ma famille et moi, avons été bichonnés dans ce restaurant. Toujours est-il que j’en ai chié jusqu’à la fin avec ce taff.



    La fin parlons-en. Une semaine avant la date fatidique synonyme de liberté, je vois passer une fille plutôt pas mal au resto pour échanger avec le patron. Une jeune fille…ou devrais-je dire une femme, car tout de même à ses 39 printemps, brune et fine avec un maquillage plutôt marqué où le trait noir était très étiré. J’apprends un peu plus tard que cette personne doit venir faire un essai au resto d’ici peu, et plus précisément, lors de mon dernier weekend. Ce fameux weekend de la fête des mères arrive et est d’autant plus intéressant que je suis le formateur privilégié de la petite Eva. Lors de cet essai, elle n’a pas convaincu…enfin, je ne parle pas pour moi car il suffisait qu’elle me regarde avec ses yeux coquins qui me disaient « aides moi je ne sais pas comment faire ça » pour m’imaginer des choses ; mais le patron et le cuistot la trouvaient trop lente. C’est pourquoi j’ai été, plus ou moins, la bouée de secours d’Eva pendant tout le weekend d’essai. Le dimanche, dernier jour d’essai, le resto ne marche pas très bien le soir... tant mieux vu la sodomie sans vaseline subie à midi. Le lendemain c’était lundi, et lundi c’est repos en mi saison. C’est pourquoi nous avons pris l’habitude, le cuistot et moi, d’aller après le service au bar d’un camping non loin de chez moi. Ce dimanche soir, je ne me fais pas prier pour proposer à notre petite trentenaire de se joindre à nous, chose qu'elle accepte avec enthousiasme. Une fois arrivés au bar du camping, je prépare un peu ma reconversion estivale et demande si la surveillance de la piscine du camping est assurée ou s’ils cherchent encore quelqu’un pour ce poste. Les personnes du bar me répondent que les places sont à prendre…le lendemain je passais poser mon CV et étais engagé dans la foulée. Mais revenons-en à nos moutons (Eva ?).


          Une fois la soirée au bar terminée je ramène la petite et, je ne sais par quel subterfuge, me retrouve chez elle à boire une bière. En plus elle avait une guitare... malheur à elle ! Ne sait-elle donc pas qu’elle est tombée sur un "guitariste des plages" professionnel ! Cela-dit, la nuit se passe sans que je ne tente rien. Nous parlons et refaisons le monde comme j’aime à le faire la tête sur l’oreiller après une bonne partie de jambe en l’air. Pourquoi alors commencer à l’envers me diriez-vous ? Tous simplement car ce soir-là, ma petite Eva avait les cheveux attachés, une veste de skateur et qu’elle était assez fatiguée de ce weekend…toutes ces choses accumulées la rendait d’un coup moins attirante. Je suis parti à 7H du matin sans même l’avoir embrassé, mais ce n’est que partie remise.


      Une semaine plus tard, elle m’appelle et me demande un service : l’amener à la gare le lendemain. J’accepte sans problème vu que cela ne me demande qu’une dizaine de minutes de voiture, pas un grand effort en somme. Cette fois quand j’arrive, elle est radieuse : un petit short noir avec un long t-shirt blanc ample, les cheveux détachés. En plus elle m’a acheté une bouteille de Jack car elle avait retenu que j’aimais bien boire ça. Et ça, ajouté à l’étreinte appuyée de sa part au moment de se dire bonjour me faisait présager que je n’étais pas le seul à être attiré. Je suis donc passé un peu avant parce qu’elle voulait en profiter pour me voir et m’offrir un verre – encore une qui veut abuser de mon corps grâce à l’alcool…je vous jure !. Nous n’avons pas eu le temps de nous rapprocher car elle devait préparer ses affaires. Une fois à la gare, nous nous retrouvons sur le petit quai en compagnie d’un couple. Je glisse à Eva « il va falloir qu’ils arrêtent de s’embrasser parce que nous on ne peut pas le faire et ça va nous rendre jaloux ». Ni une ni deux, je tourne ma tête et lui donne un baiser de formateur de resto. Eva avait une correspondance à Marseille pour aller jusqu’à Saint-Tropez, or le train ayant du retard elle commence à me dire qu’elle ne va jamais avoir son train. Dans son malheur, c’était le dernier train qu’elle pouvait prendre et l’idée de passer la nuit à la gare de Marseille ne l’enchantait que très moyennement. Un quart d’heure de retard c’est décidé, elle prendra son train le lendemain. Je me propose donc de la ramener chez elle et elle me remercie en m’invitant de nouveau à descendre un verre de Jack. Le temps de se fumer une clope et de boire mon verre, je l’avais allongée sur son canapé et parcourais son corps avec ma bouche. Encore bien ferme, elle était magnifique quand elle me regardait avec grand étonnement de se voir dominée par un jeune de 15 ans son cadet.



       Une fois nos affaires terminées, je devais rejoindre une amie à une soirée. Je lui dis que l’on se reverra bientôt. Qui sait, elle passera à mon futur boulot, à la piscine…oui car cet été, tout baigne !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire